vendredi 28 mars 2014

Le « genre » à l’école : réalité ou phantasme ?



A la veille du deuxième tour des élections municipales, ce thème pourrait paraître éloigné des questions de société actuelles, tant d'autres sujets politiques font la une de l'actualité.

Pourtant, les promoteurs du genre continuent la promotion de cette idéologie et ne cesseront de le faire tant qu'ils seront aux affaires. Rappelons-nous ce proverbe : " Il faut se méfier de l'eau qui dort " ...

1/ L’imposition du « genre » à  l’école est-elle vraiment une rumeur ?

Beaucoup le croient, j’en ai souvent des preuves concrètes dans le cadre de mes rencontres personnelles.

Les personnes disent, en effet, que le « genre » est simplement la recherche d’égalité entre hommes et femmes et que ces actions permettront, par exemple, aux petites-filles de choisir, sans pression de leur environnement, un métier plutôt masculin qui leur est quasiment interdit aujourd’hui : c'est vraiment très gentil et mignon !
Certaines m'ont dit également : « Mais vous exagérez, il s’agit simplement d’une question d’égalité entre hommes et femmes ! ». Il faut noter néanmoins que plusieurs de ces personnes ne savaient pas ce que veulent dire les mots  « gender » ou « genre ».

Pourtant, le « genre » est bien autre chose qu’une question de simple égalité !!

Cela me rappelle la première fois de ma vie où j’ai vu une taupinière : je n’imaginais pas les nombreuses ramifications souterraines dont elle était le modeste indice !
Avec le « genre », il en va de même : les promoteurs de cette « théorie » avancent masqués. Lorsque l’on voit leurs premières taupinières, on ne s’émeut pas, au contraire on applaudit : « enfin, des personnes nobles qui luttent pour une cause noble, l’égalité des garçons et des filles ! ».

Mais, vous le savez, quand apparaît la première taupinière, votre terrain est déjà ravagé en profondeur par les nombreuses galeries creusées patiemment depuis longtemps. Quand on vous dit que le « genre » a pour objectif de réaliser l’égalité entre garçons et filles à l’école, voici ce qui se passe réellement et que vous ne voyez pas :


Le « genre » est en effet multi-facettes car il vise à abolir le mariage, à promouvoir toute forme de sexualité et, plus profondément, à détruire les fondements de notre culture nationale.
Pour cela, il passe par des décisions ou projets très concrets pour inoculer dans nos esprits les germes d'une dégénérescence philosophique : mariage entre personnes homosexuelles, procréation médicale assistée (PMA) étendue aux personnes homosexuelles, gestation pour autrui (GPA) pour faire porter un enfant pendant la grossesse par une autre femme. Il y aura d'autres étapes qui seront dévoilées en temps voulu.

Oui, le « genre » est un puissant mécanisme de transformation des mentalités et des comportements qui a déjà sapé le bon sens des Français, s’est imposé au sein même du gouvernement et se déploie depuis des années à l’école. 

Je vous invite à consulter le diaporama suivant pour voir tout ce qui se fait et se prépare : 

Il faut savoir que la théorie du genre est déjà dans les programmes de français, d’histoire, de SVT, d’éducation sexuelle depuis plusieurs années au collège et au lycée.

Cette « théorie » va bientôt se répandre à l’école, de la grande section au CM2, avec pour support « L’ABCD de l’égalité », valable aussi pour les ateliers périscolaires. Une " expérimentation " a lieu dans 10 académies (soit 250 écoles et 600 classes), l'extension à l'ensemble des académies étant prévue à la rentrée prochaine. 

Si vous faites partie de l’une de ces 10 académies et que l’on vous dit, dans l’école de vos enfants, que le genre n’est pas enseigné à l’école c'est probablement parce que cette école ne fait pas partie de celles qui ont été choisies pour l’expérimentation nationale.

La mission de l'école, c'est d'instruire les élèves. 

Elle n'a pas à se substituer aux parents qui sont, par nature, les premiers responsables de l'éducation de leurs enfants. 

Une école qui remplit bien sa mission d'instruction est de fait éducatrice :

-   elle donne aux enfants les moyens de devenir adultes,
-                    -par les règles de vie qu'elle institue, elle est un lieu d'apprentissage du respect de l'autre,
-  elle donne l'exemple d'un corps professoral de qualité.

 L'école n'a donc pas à se charger de missions explicites d'éducation : elle est éducatrice en soi.

2/ Le genre à mots couverts

Suite à la dernière manifestation de La Manif Pour Tous en février, les promoteurs du genre ont entrepris de ne plus employer ce mot et de le remplacer par celui de " stéréotype ". Cependant, il reste de nombreux textes parus antérieurement dans lesquels ce mot ne peut être effacé !

Pour bien prendre conscience de la volonté des promoteurs du genre, voici quelques citations dont vous trouverez les origines dans le diaporama déjà cité : 

" Nous devons faire qu'il y ait très tôt dans l'école les informations sur la sexualité et le genre ".

" Il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ... ".

Les enfants n'appartiennent pas à leurs parents ".

" Les stéréotypes de genre doivent être remis en question dès l’école primaire ".

" ... en assurant une meilleure visibilité de l’homosexualité et de la transsexualité à l’École ".

" La création du programme "ABCD de l’égalité", ..., vise à déconstruire des stéréotypes de genre ". 

Certaines de ces citations font froid dans le dos ! Il s’agit, en effet, d’une véritable révolution culturelle que l’on veut faire passer au forceps en France et dans nos lois.

3/ Un peu de légèreté pour finir, quoique !

Avez-vous remarqué que, de plus en plus souvent la langue française est féminisée ? Professeure, ingénieure, …

Pour montrer que la place grammaticale du masculin est du passé, certains n’hésitent pas à indiquer simultanément les deux formes grammaticales de genre lorsqu’elles coexistent dans la formulation d’une phrase (adjectifs, participes passés, …), ce qui donne ce texte imbuvable :

Il faut « créer des chaires destinées à accueillir des enseignant-e-s chercheur-e-s étrangers-ères spécialistes du genre reconnu-e-s pour leurs travaux ».

Nous avons là un exemple de ce que risquent de devenir les textes et les phrases : ce genre d’écriture se présente comme une machine à enfoncer dans le crâne que l’homme et la femme sont « égaux » en tout et sans distinction de nature. La grammaire est revue et corrigée sans autre réflexion que celle d’un militantisme débridé !

Pour ma part, je trouve un tel texte insupportable à lire. Et je me souviens de cette citation : « Sire, vous méprisez la grammaire, un jour vous mépriserez la raison ! ».  Il s’agit d’une admonestation du précepteur du Grand Dauphin (Bossuet, l’évêque de Meaux) au Grand Dauphin (le fils aîné de Louis XIV) : on avait du bon sens à l’époque !

J’ai oublié de vous dire : oui, l'homme et la femme sont égaux ... en dignité. Mais, pour ce qui concerne leur nature masculine ou féminine, ils sont fondamentalement complémentaires ! Et cette complémentarité est source de richesse dans leurs relations !