samedi 2 janvier 2016

Dieu existe, simple démonstration scientifique

Selon « Catholix // reloaded », de Frédéric Guillot (éditions du Cerf).

Ce livre m’a passionné et je compte en présenter quelques aspects dans mon blog, par articles successifs !

1 – Tout n’a pas une cause

Si tous les êtres avaient une cause, ils seraient tous dépendants. Tous tiendraient leur existence d’un autre être, qui lui-même la tiendrait d’un autre, et ainsi de suite indéfiniment. Mais dans ces conditions, il est aisé de voir qu’aucun être n’aurait jamais existé.

C’est donc l’inverse qui est vrai : il existe au moins un être qui n’a pas de cause. Pour que l’existence puisse être transmise, il faut d’abord qu’un être la possède réellement, sans l’avoir lui-même reçue.

2 – Le temps dans lequel nous vivons a commencé un jour.

Peut-on envisager qu’il n’y a pas eu de commencement du temps ?

Si le temps avant nous, aujourd’hui, était infini, alors ce temps ne serait jamais arrivé à nous.

Prenons l’exemple opposé, celui d’une ligne droite dont on connaît le début et qui va jusqu’à l’infini : on sait que l’on ne pourra jamais arriver au bout de cette droite, car aussi loin que l’on aille on pourra encore ajouter une autre longueur qui ira encore plus loin, et cela de manière incessante (on n’a jamais fini d’arriver à l’infini !).

Il en est de même en sens inverse. Du fait même que nous existions aujourd’hui et que nous soyons présents dans notre espace – temps, cela veut dire que le temps ne provient pas de l’infini, sinon il ne serait jamais arrivé à nous.

Donc le temps dans lequel nous vivons a eu un commencement : il s’agit d’un commencement radical, c'est-à-dire d’un commencement sans cause temporelle qui le précède.

3 – Des choses nécessaires et des choses contingentes.

Les choses nécessaires ne peuvent pas ne pas être, il est même impossible de concevoir qu’elles soient de manière différente. C’est le cas de 1 + 1 = 2. Il est inconcevable que 1 + 1 ne fasse pas 2.

Les choses contingentes auraient pu ne pas être : « je suis barbu », mais j’aurais pu me raser et ne pas l’être. Le chêne, devant moi, aurait pu ne pas être : il a fallu un gland qui tombe à cet endroit, de la terre favorable, un climat adéquat.

Les faits nécessaires n’ont pas d’explication extérieure à eux-mêmes, ils n’en ont pas besoin. Les faits mathématiques et les faits logiques sont nécessaires : on ne voit pas comment ils auraient pu être autrement.

Les choses contingentes ont toujours une explication extérieure à elles-mêmes (voir la barbe et le chêne).

L’univers lui-même est contingent : il aurait pu être différent. Nous savons, en effet, qu’une vingtaine de constantes universelles – telle la constante de Planck, la charge d’un électron, … - en ont défini le développement précis et si l’une de ces constantes avait été, ne serait-ce que très peu, différente, l’univers n’aurait pu se développer comme il l’a fait et comme il continue à se développer.

Si l’on considère les choses contingentes, elles sont toutes causées par une autre chose contingente. En remontant au début du temps, la première chose contingente doit avoir reçu son existence d’une chose qui ne l’est pas (sinon, cela n’aurait pas été le début du temps) : cette première chose contingente ne peut avoir qu’une explication extérieure. Extérieure à notre espace – temps, sinon cette chose extérieure aurait reçu le temps avant le commencement du temps (ce qui est contradictoire), et elle aurait reçu la matière … qui en ferait une chose de notre univers (ce qui est également contradictoire).

Cette dernière constatation démontre que la cause de toute réalité matérielle ne peut être matérielle.

Conclusion : notre univers spatio-temporel a nécessairement été créé et n’a pu l’être que par un être hors du temps et hors de l’espace, sinon il aurait été contingent et ne pourrait être la cause de l’univers

Or, nous connaissons trois sortes d’êtres : les choses physiques, les abstractions et les esprits.
Cet être n’est pas physique (matériel), comme nous l’avons vu.
Les idées n’ont pas de pouvoir causal.
Donc la première cause est un esprit. Nous pouvons l’appeler, selon toutes les traditions culturelles, « Dieu ».

Mais quel Dieu ? A voir dans la suite de mon blog !