1/
Le « gender » vit encore et continue son combat !
La
secrétaire d’État à la Famille, Laurence Rossignol, n’a pas pu se retenir au vu
des couleurs des cartables proposés aux élèves dans les grandes surfaces et a
twitté : « Le concept du cartable pour fille ou pour garçon.
Bien rose, bien nunuche pour les filles. Y a encore du taf… ».
Au
secours ! Le « gender » revient en force, alors qu’on nous fait
croire que « l’ABCD de l’égalité » ne sera pas enseigné à
l’école : mensonge très probable, ou pour le moins vérité masquée.
2/
Le « genre », une idéologie, non une science.
La
notion de " genre " n'est pas scientifique. En effet, la science part
de la réalité, du vivant : elle l’observe puis en déduit des lois ou des
systèmes de compréhension de l’univers. L’idéologie du genre fait le chemin
inverse : elle part d’une idée, puis y fait entrer la réalité, en la
forçant si nécessaire. Or, l’homme est capable de concevoir n’importe quelle
idée, aussi aberrante soit-elle (comme celle du « genre »).
Pour
synthétiser, l’idéologie du genre dit « Je pense, donc je
sais », la science dit « J’observe, donc je comprends » :
la science recherche la vérité à partir du réel et n’essaie pas d’en construire
une de manière intellectuelle.
3/
Egalité homme / femme
Il
n’y a aucun doute sur l’égalité de l’homme et de la femme : ils sont
vraiment égaux par nature. Encore, faut-il savoir pourquoi ils sont égaux et de
quelle égalité il s’agit.
Ils sont égaux parce qu’ils sont de
la même nature humaine : chaque enfant, garçon ou fille, est né de deux
parents – père et mère – sans distinction dans leur conception. Ceci suffit à
affirmer qu’ils sont égaux, mais c’est insuffisant pour déterminer en quoi ils
sont égaux car ils sont, de fait, différents.
Le christianisme dit la même chose :
« l’homme et la femme sont égaux ». Mais il ajoute l’explication
suivante : ils sont égaux car Dieu les fit « homme et femme à son
image ». Leur égalité est d’être tous les deux « image de Dieu » :
leur égalité est celle d’une égale dignité car être « à l’image de
Dieu » ou être « enfant de Dieu » est bien une dignité, suprême
qui plus est. Mais, le christianisme reconnaît qu’ils sont différents et ne
cherche pas, par idéologie, à gommer ces différences.
Leur égalité, qui a pour source
leur dignité d’êtres humains, est vraie pour tout ce qui touche à leur nature
profonde : en cela, ils méritent un même respect. Donc, toute
égalité qui relève de ce même respect est complètement justifiée : par exemple,
même droit de vote ou même salaire pour un même travail.
Mais, chaque fois qu’il y a une
différence due à leur nature, l’égalité stricte - quasi mathématique – n’est
plus justifiée. Il est alors nécessaire de tenir compte des grands traits de
caractères qui les différencient, sans imposer une obligation d’identité
strictement égale.
Par exemple, le caractère de la
femme est par nature plus porté à la douceur et à la tendresse, celui de
l’homme à la réserve et à la rudesse, voire à la combativité : vouloir forcer
les hommes à adopter des comportements féminins les blessera inéluctablement,
même s’il est bon d’apprendre aux hommes à mieux exprimer leurs sentiments ou à
plus communiquer. Vouloir forcer les garçons et les filles à avoir des
cartables de la couleur qui ne leur convient pas est un début de tyrannie :
qu’est-ce que cela peut faire que les garçons préfèrent le bleu au rose !
Qu’est-ce que cela peut faire que les garçons préfèrent les voitures aux
poupées !
Observer que les garçons en cours
de récréation utilisent toute la cours pour leurs jeux dynamiques et que les
filles restent plutôt sagement en un lieu à parler ou à jouer à des jeux calmes
ne doit pas conduire à imposer aux garçons d’alterner les jeux et les surfaces
de jeux avec les filles, contrairement à leurs besoins physiologiques naturels :
le faire est une véritable tyrannie.
4/ De « l’égalité-bonne
idée » à l’ineptie, puis à la tyrannie
L’égalité promue par les tenants du
« genre », lorsqu’elle dépasse les questions de respect des
personnes, aboutit à des inepties (faire jouer des filles à des jeux qui ne les
attirent pas) qui, répétées, deviennent des tyrannies.
Un homme – heureux d’être un homme
– avec une épouse – heureuse d’être une femme – qui vivent heureux dans leurs
complémentarités et leurs différences : entre eux, ils ne recherchent pas
l’égalité mais l’accomplissement de l’autre dans ce qu’il est. Cela n’empêche
pas chacun de prendre sa part aux tâches de la vie familiale sans pour autant
rechercher une égalité stricte qui ne rendrait plus compte de la nature propre
de chacun et qui conduirait à remplacer, dans ce partage des tâches, l’amour
par la comptabilité.